13 mars 2025
JAGROS 2025 : Agir pour une agriculture juste et durable
Lire la suite30 mars 2022
Les 17 et 18 février à Bruxelles a eu lieu le 6ème Sommet Union Européenne (UE) – Union Africaine (UA) réunissant 80 chefs de gouvernement des deux continents avec pour objectif de « parvenir à un partenariat rénové, modernisé et davantage orienté vers l’action. »
Durant le sommet, les questions de sécurité alimentaire ont été mises sur le tapis. Les deux Unions sont globalement alignées sur le fait que les enjeux liés aux changements climatiques, la perte de qualité des sols, les inégalités toujours croissantes imposent de s’engager rapidement dans une transformation des systèmes alimentaires en s’appuyant sur des principes d’agroécologie et d’agriculture diversifiée.
D’un côté, l’UE, avec son programme « de la ferme à la fourchette », affiche des objectifs de réduction d’intrants chimiques, d’antibiotiques, de promotion de l’agriculture bio, et de l’autre les 55 pays de l’UA ont approuvé l’initiative pour l’agriculture biologique écologique.
Une belle perspective de collaboration pérenne, à condition de respecter les différentes méthodes locales et aussi une équité dans les échanges commerciaux, pour parvenir à des transitions porteuses pour les États mais aussi pour les agriculteur.trices et les citoyen.nes.
L’initiative TSARA lancée en février par deux instituts de recherche français, le Cirad et l’INRAE en partenariat avec des universités et instituts de recherche africains (Université Tananarive à Madagascar, Université du Zimbabwe, INERA au Burkina Faso) a pour objectif de renforcer les liens entre institutions africaines et françaises dans la transition agroécologique afin de relever des défis globaux liés à l’agriculture durable et à la sécurité alimentaire. Les mêmes défis abordés lors du Sommet EU-UA (voir ci-contre), de manière symétrique entre les pays.
L’objectif est le renforcement de la coopération scientifique entre les deux continents par la recherche agronomique afin de créer un programme de recherche et d’innovation co-construit qui puisse être adapté aux différentes zones et territoires. L’enjeu étant de pouvoir avoir un impact sur des problématiques urgentes liées à l’accès à l’eau ou la qualité des sols dans des zones touchées par les sècheresses.
Cet article est issu du numéro de Supporterres « Vendre à prix juste »