13 mars 2025
JAGROS 2025 : Agir pour une agriculture juste et durable
Lire la suite31 mars 2023
Est-il préférable de produire au maximum sur un minimum de surface, quitte à utiliser des méthodes néfastes pour l’environnement ? Ou faut-il adopter des pratiques moins intensives et plus respectueuses de l’environnement, avec le risque de devoir cultiver sur de plus larges surfaces ? Ces questions sont centrales dans la première étude, menée par Iles de Paix, de la Collection Phosphore et sortie en novembre dernier. Les atouts et les limites du « land sparing » pour nourrir le monde et préserver la biodiversité y sont analysés. Ce phénomène consiste à valoriser l’économie de la terre et promeut la concentration d’une production très intensive dans un minimum d’espace.
Ce que l’on retient de l’étude : d’un côté, le land sparing a eu le mérite de mettre certains aspects fondamentaux au coeur du débat sur l’équilibre entre environnement et systèmes alimentaires. Cependant, il faut également retenir les nombreux raccourcis argumentaires en sa faveur, qui sont utilisés pour ériger l’agriculture conventionnelle intensive en ultime solution pour résoudre l’équation entre système alimentaire et environnement. Encore une fausse bonne solution qu’il est nécessaire de déconstruire.
Cet article est issu du Supporterres « Idées reçues : petit exercice de debunkage ». Découvrez-le et abonnez-vous!