13 mars 2025
JAGROS 2025 : Agir pour une agriculture juste et durable
Lire la suite11 novembre 2024
Alors que l’Europe connaît des catastrophes climatiques toujours plus fréquentes, les conséquences pour les pays du Sud global sont encore plus dramatiques. Des inondations ravageuses au Mali aux feux de forêt en Bolivie, ces phénomènes rappellent l’injustice climatique criante : celles et ceux qui contribuent le moins aux émissions mondiales sont pourtant les premiers et les plus durement touchés sans disposer des ressources nécessaires pour y faire face. À l’heure de la COP29 à Bakou, Humundi et ses partenaires, appellent les pays émetteurs à assumer leur responsabilité et à soutenir financièrement les communautés vulnérables dans leur adaptation face aux changements climatiques.
Les récentes inondations au Mali, les pires depuis 1967, ont affecté plus de 200 000 personnes, entraînant une destruction massive des cultures, des habitations et des infrastructures. Des milliers de familles se retrouvent dans une situation de précarité extrême, sans moyens pour se relever.
En première ligne de cette crise, les agriculteurs et agricultrices voient leurs récoltes disparaître, mettant en péril la sécurité alimentaire de communautés entières. Sanata Sacko, une productrice de riz du village Faraba Lèda dans la région de Koulikoro au Mali, témoigne de la situation alarmante :
« Je produis du riz depuis des dizaines d’années. Cette année, nos champs ont été entièrement inondés, tout est perdu. Nous n’aurons rien comme récolte. Nous lançons un appel à l’aide pour assurer notre subsistance. »
En Bolivie, les incendies ont ravagé cette année 6,9 millions d’hectares en Amazonie. Ces feux, exacerbés par des conditions climatiques plus sèches et chaudes, menacent directement la survie des communautés indigènes, qui se retrouvent sans soutien ni infrastructures pour faire face à ces crises.
En vue de la COP29 qui se tient à Bakou, Humundi et ses partenaires appellent les pays riches à assumer leurs responsabilités. Il est impératif de financer l’adaptation des pays les plus vulnérables, et en particulier de soutenir les agriculteurs et agricultrices qui subissent de plein fouet les effets des changements climatiques. En investissant dans des solutions concrètes comme l’agroécologie, il est possible de renforcer la résilience des agroécosystèmes et des communautés face aux bouleversements climatiques.