13 mars 2025
JAGROS 2025 : Agir pour une agriculture juste et durable
Lire la suite30 novembre 2023
Plusieurs partenaires importants de Humundi sont présents pour la 28ème COP, la conférence des parties de l’UNFCCC (United Nations Framework to Combat Climate Change). Malgré la lenteur de ce processus multilatéral, il reste fondamental d’agir collectivement face à une menace qui ne connait pas les frontières. Mettre fin aux émissions de gaz à effet de serre, s’adapter aux changements d’ores et déjà inévitables et instaurer un mécanisme de pertes et dommages pour les personnes et Etats les plus lésés, voici les grands sujets de ces négociations. Découvrez dans cet article les revendications essentielles de nos partenaires présents à cette COP, qui se déroule cette année à Dubaï.
Ce partenaire panafricain est très actif pour défendre les paysan.nes et l’agroécologie dans les politiques climatiques.
Il a initié une déclaration, signée par 37 organisations africaines dont d’autres partenaires d’Humundi (PELUM Ouganda et ESAFF Ouganda) pour placer les populations, la nature et les conditions de vie au premier plan de l’action climatique.
L’alliance demande à la COP et à ses participant.es :
Le Centre national d’appui au développement et à la participation populaire (Cenadep) est une organisation de la société civile congolaise, elle développe une action autour des systèmes alimentaires, mais également d’autres enjeux de développement. La participation du CENADEP à la COP28 vise à y mener un plaidoyer pour la justice climatique, énergétique et alimentaire pour les communautés locales et les peuples autochtones.
« Les Etats parties doivent respecter leurs engagements sur le financement de projets d’adaptation des communautés locales, qui vont contribuer à la lutte contre le changement climatique » explique Gabrielle Pero, directrice du Cenadep.
La RDC ayant un taux d’accès à l’énergie de 10%, le Cenadep insiste sur le développement des énergies renouvelables à faible impact et sur l’appui aux initiatives agropastorales des communautés.
« Le temps pour éviter la catastrophe climatique, qui ne peut plus être appelée autrement, est court et il nous appartient de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour représenter les intérêts des personnes et des groupes les plus vulnérables, dans ce qui est maintenant la dernière ligne droite de la négociation de notre avenir », annonce la plateforme bolivienne face au changement climatique.
Fonds de pertes et dommages, financement et responsabilités différenciées, dangers des marchés du carbone, élimination des combustibles fossiles, transition juste, adaptation… La COP28 prend place dans un contexte complexe dans lequel il y aura de fortes divergences autour des principales questions du débat sur le financement, l’atténuation et la justice climatique. Malgré ce contexte, il est inacceptable de renoncer à ces objectifs fondamentaux, nous devons au contraire redoubler d’efforts, selon la Plataforma.
Humundi s’aligne sur les revendications de ses partenaires et est particulièrement attentif à ce qui se jouera lors de cette COP sur les questions d’agriculture et d’alimentation.
Deux nouvelles études1 viennent confirmer le très faible soutien à l’adaptation des agricultures à petite échelle, pourtant largement majoritaires dans le monde et en première ligne face aux catastrophes climatiques : ces flux financiers représentent moins de 1% de la finance climatique. Ceci doit changer. De plus, les organisations paysannes ainsi que les populations les plus vulnérables doivent participer aux décisions climatiques qui les concernent.
Concernant la transformation des systèmes alimentaires, terme aujourd’hui largement utilisé dans les discussions climatiques, elle est fondamentale mais elle doit être balisée par les principes de l’agroécologie. En effet, il faut éviter de nombreuses fausses solutions climatiques, à savoir des solutions qui risquent d’accroitre les inégalités et de faire peser de larges menaces sur le foncier, sur la sécurité alimentaire et sur la biodiversité. Pour permettre une transformation qui crée des bénéfices pour le climat mais aussi pour la biodiversité, la santé, la sécurité alimentaire et l’équité, l’agroécologie est définitivement la voie à suivre.