Notre dossier de Défis Sud sur l’innovation au service du monde paysan préconise des alternatives positives. Face aux limites écologiques et sociales de l’agro-industrie, ce dossier se penche sur les propositions formulées par les mouvements « low-techs » pour l’agriculture.
« Low-tech » est l’anglicisme en vogue pour ce que l’on appelle les technologies appropriées, les pratiques centrées sur la sobriété, la résilience, l’accessibilité et la minimisation des impacts environnementaux.
Parler de « low-tech » en l’agriculture nécessite un effort de définition. Quels sont les critères qui doivent être appliqués ? Et ceux-ci sont-ils identiques dans les territoires favorisés ou défavorisés de la planète ? À contextes différents en République démocratique du Congo et en Belgique, les aspirations sont-elles toujours les mêmes ? Aujourd’hui, une cohabitation avec la high-tech est inévitable, mais en parvenant à ne pas trahir l’objectif initial de sobriété technologique.

à découvrir dans ce numéro

Editorial

Si toutes les bombes étaient des graines

Basculons-nous toujours plus dans le pire ? Ou la situation est-elle déjà si grave que demain ne peut qu’être meilleur ? Les deux premiers articles de notre édition 2025 incarnent ce vertige. « Vous rirez peut-être de ma naïveté, confie l’expert éthiopien Million Belay, mais le seul point positif que j’entrevois, c’est que Trump ne s’occupera peut-être pas autant de notre continent que les Démocrates.».

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Dossier Low tech

Réinventer l’innovation

Face aux crises écologiques et sociales, les low-techs séduisent par leur simplicité. Durables, sobres et accessibles, ces technologies offrent une alternative concrète aux high-techs. Comment s’intègrent-elles dans l’agriculture et l’agroécologie ? Réponses avec Morgan Meyer, chercheur au CNRS.

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De quel droit ?

Règles agricoles et désordre mondial

Peut-on imaginer un droit international agricole qui reconnaîtrait la primauté de la diversité alimentaire, du vivant et des droits des communautés paysannes ?

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Enjeux

Trump & L’Afrique

On a déjà l’impression qu’il est là depuis longtemps. Le perturbateur est arrivé et on se rend compte qu’il était bien préparé, alors que le monde entier et même son propre pays sont pris au dépourvu (…). Il est devenu normal qu’il fasse quotidiennement la couverture de tous les médias, les nouvelles d’hier sont obsolètes le lendemain.

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Enjeux

Altruisme calculé du gouvernement belge

Dès les premières annonces du gouvernement, les ONG ont pointé l’absence de soutien à l’agroécologie, le flou sur les régulations du commerce agricole et le manque d’actions pour les petits agriculteurs face au climat. Des échanges avec le ministre Maxime Prévot, le ministre en charge de la coopération au développement, laissent entrevoir quelques ouvertures.

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Enjeux

Franc CFA, mais à quel prix ?

La France n’a jamais vraiment disparu de la carte. Les deux versions du franc CFA (l’une pour l’Afrique de l’Ouest, l’autre pour l’Afrique centrale) circulent toujours dans les anciennes colonies françaises au sud du Sahara. Adossées à l’euro, ces deux monnaies communes1 permettent aussi un accès privilégié de l’Union européenne aux marchés africains. Mais les paysannes et les paysans peinent à en voir les avantages.

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Enjeux

Agriculture africaine : le financement en panne

Alors que l’agriculture emploie près de la moitié de la population active en Afrique subsaharienne, le soutien public pour financer le secteur y reste dérisoire. Selon la Banque mondiale, à peine 5 % des dépenses publiques africaines sont allouées à l’agriculture.

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Enjeux

Forêts en danger : qui paie la note ?

La consommation en Europe de nombreux produits (café, chocolat, soja, etc.) aggrave la disparition des forêts tropicales. L’Union européenne contribue de manière significative à la déforestation dans les pays producteurs. Pour tenter d’y remédier, elle a décidé de mettre des règles en place.

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